Jean Fernandez, entraîneur de Marseille, refuse d'endosser les habits de favori dont son homologue du PSG, Guy Lacombe, a affublé son équipe avant la finale de la Coupe de France, samedi.
"On peut penser, par rapport à nos derniers résultats, que nous partons favoris. Mais je pourrais retourner le compliment à Guy Lacombe puisque les Parisiens sont aussi dans une bonne dynamique", explique le coach marseillais.
"Pour moi, dans une finale, il y a deux favoris. Le résultat se jouera à de petits détails. L'équipe la plus fraîche physiquement aura notamment un certain avantage."
S'il demeure confiant dans le potentiel et la cohésion de son groupe, qui se présentera au Stade de France au grand complet, Fernandez ne mésestime pas pour autant la détermination des Parisiens.
"Le PSG peut sauver sa saison sur cette finale. On s'attend donc à se retrouver face à une équipe agressive et déterminée", concède-t-il.
"C'est un curieux destin que de retrouver le PSG en finale. L'emporter face à son grand rival, ce serait forcément un prestige supplémentaire", ajoute le milieu de terrain Lorik Cana, qui a déjà gagné la coupe de France en 1996 sous les couleurs parisiennes.
L'une des clés du match réside probablement dans le "rendement" des joueurs vedettes des deux équipes: Pedro Pauleta et ses facultés de buteur d'un côté, Franck Ribéry et sa conduite du jeu marseillais de l'autre.
"Pedro, je préfèrerai l'avoir avec moi que contre moi", reconnaît volontiers Cana.
"Quand il est dans un bon jour physiquement, c'est le joueur le plus intelligent du championnat dans la surface de réparation. Pauleta, c'est presque 50% des buts parisiens, mais il n'y a pas que lui à surveiller dans cette équipe", ajoute Fernandez, qui n'a rien prévu pour contrer les velléités de l'"Aigle des Açores".
Pour déjouer l'efficacité du buteur portugais, l'OM préfère s'appuyer sur ses propres qualités et sur un rendement offensif qui lui a permis d'inscrire neuf buts lors des deux dernières rencontres.
"Cela ne me dérange pas de prendre trois buts de Pauleta si, au final, je ramène la coupe à Marseille", résume Sabri Lamouchi.
A l'inverse, les Parisiens se méfieront de Franck Ribéry, dont les dernières performances en font un candidat crédible pour figurer sur la liste des 23 joueurs sélectionnés pour disputer la Coupe du Monde avec les Bleus.
"Je ne sais pas si le PSG mettra en place un plan anti-Ribéry, mais on se prépare comme d'habitude sans se prendre la tête", affirme le joueur marseillais.
"Si l'OM reste ma priorité, je fais aussi tout pour aller au Mondial. Pour le moment, je n'ai rien à me reprocher."
Plus que sur le talent des individualités, la balance pourrait finalement pencher en faveur de l'équipe qui aura su le mieux préserver son collectif d'une pression excessive.
"Beaucoup de choses vont se jouer sur l'aspect mental. L'équipe qui aura le mieux su faire abstraction de l'environnement extérieur pour se concentrer sur l'essentiel aura les faveurs du pronostic", avance encore Cana.
L'ex-Parisien compte aussi sur l'appui des supporters.
"A Marseille, tout le monde est réuni autour de l'événement, ce n'est pas le cas à Paris. Ici, les choses sont vécues différemment. Chacun se sent concerné et c'est un indéniable plus pour nous", conclut-il.
source reuter
C'est normal à marseille ils ont quoi ? :
-leur vieux port qui pue la sardine.
-et l'om
marseille est peut-etre une grande ville, mais ça reste une ville de province avec ses pecnos mais cette fois avec des pulls marins.
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