avez gagné toutes vos finales de Coupe de France disputées en tant que joueur, que ce soit au PSG ou à Bordeaux. Vous connaissez la saveur que peut avoir ce trophée...
Un titre, c'est une trace qu'on laisse. Pour un joueur, c'est le plus important et il n'y a rien de plus beau. Quand on se retrouve avec ses anciens partenaires, on se remémore les émotions vécues ensemble et les titres remportés. Pas l'argent que l'on a sur son compte en banque. J'ai joué dix finales dans ma carrière et je les ai toutes gagnées. Mon dernier titre avec le PSG, c'était la fin d'un cycle. On savait qu'une page se tournait dans l'histoire du club, qu'un nouveau président allait arriver et que beaucoup de joueurs n'allaient pas être conservés. Et ce succès, on l'a savouré.
Qu'est-ce qui fera la différence selon vous lors de cette finale ?
La détermination et la concentration ! Il faut prendre conscience qu'on ne joue pas une finale tous les ans et qu'il ne faut pas laisser passer sa chance. On joue tout sur un match et la moindre petite erreur est tout de suite exploitée. Il faut donc en commettre le moins possible pour ne pas avoir de regrets. Car de toute façon, on ne retient que le nom du vainqueur, pas celui du finaliste. Dans ces moments-là, l'esprit de groupe est capital.
Que représente pour vous cette finale entre deux clubs que vous connaissez bien ?
C'est la plus belle affiche que l'on pouvait espérer. Il faut remonter au Bordeaux-Marseille de 1986, à l'époque où les deux clubs étaient rivaux, pour retrouver une telle intensité. Le niveau des équipes est le même et cela devrait nous offrir un beau spectacle. Depuis plusieurs années, les PSG-OM sont moins fermés. Il y a moins de violence sur le terrain. Et avec les joueurs instinctifs qu'il y a dans chaque équipe, le match pourra basculer à tout moment. On veut souvent opposer Paris et Marseille mais ce sont deux clubs qui se ressemblent un peu. La pression médiatique et de résultats y est permanente. C'est là que les supporters sont les plus fanatiques. Y évoluer est très difficile mais il n'y a rien de plus beau que de remporter un titre dans un de ces clubs.
source afp
