Nuit de folie pour fêter l’exploit....

02-05-2006 à 11:08:42
LES YEUX sont encore rou-
gis. Rougis de bonheur,
d'émotion et de fatigue
après le succès historique sur Marseille (2-1) samedi
au Stade de France en finale de la
Coupe de France.Après leur victoire
à Saint-Denis, les joueurs parisiens
ont enchaîné un marathon festif
jusque très tôt dimanche matin. Res-
tés de longues minutes sur la pe-
louse du Stade de France à prome-
ner le trophée et à saluer les
supporters, Pauleta et ses parte-
naires ont démarré les hostilités
dans le vestiaire. Emmenés par un
Christophe Landrin déjà chaud, ils
n'ont pas manqué, entre des gorgées
de champagne, de mettre dans la piscine Guy Lacombe, tout habillé.
La deuxième étape du périple
nocturne des Parisiens les conduit à
l'Hôtel de Ville de Paris vers 1 h 30
du matin.Attendus par leurs familles
et amis, les partenaires de Yepes sor-
tent sur le perron pour présenter la
Coupe à un bon millier de fans. Jé-
rôme Rothen se lâche, n'hésitant pas
à se déhancher, un fumigène rouge à
la main.
Avant de dîner, dans la grande
salle de réception de la mairie, Ber-
trand Delanoë félicite les héros du
jour : « Il paraît que c'était Marseille
en face… », ironise l'édile parisien.
Entre deux rugissements de la
sono, Pierre Blayau, Pedro Pauleta et
Guy Lacombe glissent quelques
mots au micro. Le tout dans une am-
biance bon enfant et avec un Ber-
nard Mendy déchaîné.
Au Barrio Latino,
jusqu' à l' aube, le trophée
passe de table en table
« Quand vous entrez à la mairie de
Paris, c' est pas la mairie de Sochaux !
dira plus tard l' entraîneur parisien.
Tout est plus… Paris est le lieu le
plus festif du monde. Quand
quelqu' un gagne quelque chose aux
Etats-Unis, il a envie de venir faire la
fête à Paris. l' Hôtel de Ville est ma-
gnifique. »
Une petite heure plus tard,
vers 2 h 45, toute la délégation pari-
sienne rejoint le Barrio Latino, un
établissement près de Bastille (XIe)
réservé pour l' occasion. A l' intérieur
de ce lieu branché, les vestes de cos-
tume tombent les unes après les
autres et les chemises sont vite frois-
sées. Christophe Landrin, réputé
pour être l' un des plaisantins du ves-
tiaire parisien, mène le bal. Il se re-
trouve à danser sur les tables avec
Pauleta. Pendant ce temps, Bona-
venture Kalou est au calme avec ses
amis. « C' était très sympa et on avait
besoin de se retrouver ensemble
pour partager, raconte Edouard
Cissé. Il y avait des caméras et des
photographes dans le vestiaire après
le match,mais à un moment on leur
a demandé de sortir pour nous lais-
ser entre nous. »
Au Barrio, jusqu' à l' aube, le tro-
phée passe de table en table, de
mains en mains : c' est l' occasion de
se faire photographier. Toutes ces
scènes n' échappent pas à l' oeil de la
caméra de Fabrice Pancrate. La voix
cassée par une nuit passée à chanter,
il avait, hier matin, confié la suite du
tournage de son film souvenir à un
salarié du PSG. TF 1 lui aurait, pa-
raît-il, déjà proposé de racheter son
enregistrement…

source le parisien du 2.05.06
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