L’OM doit vite rebondir ...

02-05-2006 à 12:22:10
ILS ÉTAIENT montés à Paris
pleins d'espoir et ils sont revenus brisés par la déception. Les
joueurs de l'OM sont rentrés inco-
gnito à Marseille, dimanche après-
midi, par vol spécial et ils ont atterri
dans la partie de l'aéroport réservée à
l'aviation civile. Puis, direction la
Commanderie, en bus, pour récupé-
rer leurs véhicules personnels. A la
porte du camp d'entraînement,
quand un supporter a apostrophé
Franck Ribéry, le joueur est des-
cendu de sa voiture pour répondre
aux critiques et aux insultes. l'alter-
cation a été évitée de justesse grâce à
l'intervention du service de sécurité
de l'OM.
Plus aucun droit a l’erreur
Ambiance plus calme, hier matin, à
la reprise de l'entraînement. Ces
quelques heures de repos ont permis
à chacun de faire le deuil d'un on-
zième trophée et de se recentrer sur
le championnat, l'objectif prioritaire.
Pourtant, pour couper court à la po-
lémique, Fabien Barthez est revenu
sur son absence remarquée lors de la
remise officielle de la médaille des
vaincus. « Ce n'est pas une affaire
d'Etat, j'avais un besoin pressant et je
suis rentré directement aux ves-
tiaires. Sur le chemin du retour, j'ai
rencontré des membres du staff de
lOMet on a un peu discuté. Quand
jai voulu revenir sur la pelouse, jai
croisé mes coéquipiers. c'était fini.
Je n'en veux ni à la fédération ni à
personne. »
Retour donc au championnat et
au déplacement à Auxerre demain
soir. Un match capital pour l'équipe
si elle veut encore espérer un stra-
pontin en Ligue des champions. « Il
nous reste trois finales à jouer, à Au-
xerre, contre Strasbourg et à Bor-
deaux. Tout est encore possible,
mais il faut vite rebondir. Il faut abso-
lument regarder devant », explique
l'entraîneur de l'OM.
En fait, les Marseillais n'ont plus
aucun droit ni à l'erreur ni aux états
d'âme s'ils veulent participer à la
plus prestigieuse des Coupes d'Eu-
rope la saison prochaine. La finale
perdue face au PSG aura au moins
eu le mérite de mettre en lumière
certaines carences et Jean Fernan-
dez l'a bien compris. c'est le sens des
propos qu'il a tenus hier à la Com-
manderie.
« Je me souviens que le lendemain
de la défaite à Bari, en Ligue des
champions en 1991, Bernard Tapie
avait réuni tout l'effectif et il nous
avait dit qu'il savait à présent avec
qui il pouvait remporter cette com-
pétition. Nous devons avoir la même
réflexion pour l'avenir… » Le mes-
sage est clair : pour jouer dans la
cour des grands, il faudra renforcer
l'équipe.


ou faire des piqures aux joueurs !!

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