EDOUARD CISSE NOUS DIT ..:

03-05-2006 à 13:13:27
LE MILIEU de terrain parisien sera de retour
en Bretagne ce soir où il a joué un an. Avant de se replonger dans le championnat
il revient sur la victoire en coupe et livre son
analyse sur la saison paradoxale de son club. :

Apres votre succes en Coupe
de France, que retenez-vous ?

L’entraîneur nous avait dit
que l’OM avait souvent des problèmes dans les
premiers quarts d’heure de chaque période. Le
coach nous avait dit aussi que Marseille n’avait
pas respecté le football contre nous au retour et
que ça se paye toujours un jour.Ce succès est un
pied de nez.

Comment allez-vous vous remotiver
pour la fin de saison ?

Ça va être dur, car on a encore envie de profiter
de ce succès. Mais l’entraîneur essaye de nous
maintenir sous pression. Lundi matin, il nous a
rappelé tout ce qui n’allait pas, entre autres nos
pertes de balles bêtes et rapides, et veut s’appuyer
là-dessus. Il veut bâtir le futur sur le socle
de cette saison.

Vous avez accompli l’essentiel
en decrochant l’Europe ?

L’objectif du début de saison n’est pas atteint
mais cette victoire est plus savoureuse qu’une
quatrième place en championnat. Cette coupe,
c’est un titre, ça vient remplir notre palmarèset la
salle des trophées.

Sur certains matchs " a Auxerre
ou Saint-Etienne" , vous êtes passes
a cote. Pourquoi ?

Il y a des trucs que l’on ne s’explique pas. On a
subi quand ça allait moins bien et personne n’a
su booster le groupe.

Vous peinez en championnat alors
qu’en coupe vous êtes regulierement
en demie ou en finale…

On est peut-être plus une équipe de coupe. Ce
n’est pas simple d’être régulier d’une semaine à
l’autre à Paris où l’on peut passer de « Paris est
magique » à « Paris est tragique ». En L 1, on a
mal négocié janvier-février en faisant des nuls
alors que les autres gagnaient.

Qu’est-ce qui a fait basculer
dans le bon sens votre fin de saison ?

Chaque entraîneur quand il arrive, soit il subit
son groupe soit il s’affirme.Guy Lacombe nous a
jaugés et réciproquement. On s’est demandé
comment il s’affirmerait. Il l’a fait quand deux
gars "Rothen et Dhorasoo" se sont éparpillés
et qu’il les a mis en CFA. Là on s’est dit, personne
n’est au-dessus du groupe et ce coach
pense collectif. Ces signes forts nous ont libérés.

Vous retrouvez Rennes ce soir
ou vous avez joue un an. Quel souvenir
gardez-vous de cette experience ?

J’avais 20 ans, j’étais international espoirs. On
s’était fait chiper la qualification européenne par
Monaco sur le fil. Ce sont de bons souvenirs.

le parisien 03.05.06
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