Alain Cayzac ..... entretien paru dans France Football mardi.

extrait....


Il y a un an à peine, le président du Paris-SG Pierre Blayau visait la qualification en Ligue des champions pour une équipe sérieusement renforcée (recrutements de Kalou, Dhorasoo ...). Résultat : une 9e place pour la deuxième fois consécutive en L1. Une grosse déception qui incite son successeur, Alain Cayzac, à la prudence. Le nouveau patron de l'équipe parisienne se refuse à donner des objectifs précis pour la saison et préfère évoquer «le moyen terme»


«Il y a évidemment un objectif à moyen terme qui est de participer le plus souvent possible à la Ligue des champions. Nous devons rester modestes, surtout que nous avons terminé les deux derniers Championnats à la neuvième place, glisse prudemment celui qui a été choisi par les trois fonds d'investissement étrangers qui ont racheté le club. Je dirais que le but est d'obtenir en fin de saison un classement assez significativement meilleur que ceux acquis lors des deux années précédentes.»



Outre la modestie, l'autre mot d'ordre d'Alain Cayzac est la «continuité». Presque un cliché pour les dirigeants du PSG, tant les présidents et les entraîneurs se sont multipliés à la tête de l'équipe. «Une des raisons du parcours cahotant du PSG au cours des dernières années est un changement de management trop fréquent, reconnaît Cayzac, au bi-hebdomadaire sportif. Le club arrivera à une vraie continuité et obtiendra des résultats sur la durée s'il n'y a pas trop de chamboulements à la tête.» Deux cas symbolisent cette vision, selon lui : la confirmation de Guy Lacombe au poste d'entraîneur, la conservation de Pauleta dans l'effectif malgré l'offre de Lyon.

S'il admet que «Paris est un club difficile», le président espère développer un vrai modèle parisien : «Le PSG a souffert de choisir des modèles qui n'étaient pas les siens : les modèles nantais (Biétry), lillois (Graille), lensois (Lamarche) ou espagnol (Fernandez). Il ne faut pas avoir honte d'être parisien. On a quarante mille personnes à chaque match, on a une histoire, une culture, une attractivité, une image.» Une identité parisienne qui s'est retrouvée dans le recrutement. «Prenez Traoré et Diané, ils ont le PSG dans les tripes. Je ne sais pas si c'est suffisant. C'est mieux que de recruter des mercenaires qui viennent faire une pige.»

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FRANCE FOOTBALL N°3146 - Mardi 25 juillet 2006