Fabrice Pancrate ...dans FRANCE FOOTBALL - Mardi 25 juillet 2006

02-08-2006 à 11:54:58
pour FABRICE PANCRATE qui souhaite une revalorisation salariale, les negociations sont au point mort. et l'ancien manceau s'impatiente.....

Fabrice le PSG s'est renforce pour la nouvelle saison . comment jugez vous l'equipe et quelles peuvent etre ses ambitions en 2006.07 ?

il y a eut des renforts intelligents il faut desormais associer ces elements individuels au groupe on aura besoin de tout le monde pour jouer le championnat, l'UEFA, et les coupes. On est en train de monter en puissance et on continue de peaufiner les réglages notament grace aux matches amicaux
Pour les ambitions , j'aimerais que le psg remporte la coupe UEFA pour redorer son blason il faut aller au bout de cette competition.

vous souhaitez une augmentation de salaire. qu'en est il ?

ce n'est pas réglé , je dois rencontrer mr CAYZAC , j'aimerais bien que cela ce débloque tres vite .

sur quoi fondez vous votre pretention salariale ?

quand je suis arrivé j'ai répondu au attente du 1er coach vahid, puis on m'a freiné avec mr fournier, avant de bien finir avec mr lacombe, il faut savoir recompenser le travail et les efforts que je pense avoir fournis.


FRANCE FOOTBALL N°3146 - Mardi 25 juillet 2006
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26-07-2006 à 13:57:56
frabrice n'aura tu pris la grosse tete ???
02-08-2006 à 11:54:58
Impatient de prolonger son contrat, Fabrice Pancrate ne se trompe pas dans la marche à suivre. Le Parisien préfère se persuader que les négociations vont finir par aboutir plutôt que d’activer les choses. Sauf si cela devenait la seule solution.

Fabrice Pancrate, à chaque match que vous disputez avec le PSG, on se dit que c’est peut-être le dernier. Où en êtes-vous ?

Le dossier est confié à mon agent et il voit directement avec le club. Cela ne me perturbe en rien car cela serait sur mes performances personnelles que cela jouerait. Et moi il faut que je sois à fond à tout moment. Que cela soit ici ou peut-être je ne sais où dans un futur proche. Mais en aucun cas je ne laisserai la situation pourrir ma préparation. Car je serai le premier à en pâtir.

D’où vient le hic qui fait que vous en êtes toujours là aujourd’hui ? D’un problème uniquement salarial ?

A la base, c’est le club qui m’a proposé cette prolongation de contrat doublée d’une revalorisation salariale. Il ne faudrait pas non plus changer les rôles. Nous allons sûrement trouver un terrain d’entente. Je ne sais pas quand, ni comment. En tout cas, j’ai répondu favorablement à cette ouverture et ils sont en discussion. Cela traîne un peu, je ne sais pas si c’est dû à la coupe du Monde ou au recrutement. On a juste qu’au 31 août. Le mieux serait de régler cela avant mais je ne maîtrise pas les débats. J’en ai assez, mon agent me fait juste les comptes-rendus.

N’avez-vous pas parfois l’impression d’être trop gentil et de ne pas suffisamment taper du poing sur la table ?

Je ne suis pas du genre à me prendre la tête. La dernière fois où les gens ont pris les choses à la légère c’était au Mans et on a vu le résultat. Je me connais très bien, pour l’instant je ne dis rien. Après si cela prend trop de temps, on fera ce qu’il y a à faire. Je suis loin d’être le dindon de la farce, je reste tranquille. Et cela aboutira à un moment donné, quelque soit la situation.


Parfois quand on laisse traîner les choses, on peut devenir le dindon de la farce à l’arrivée… En êtes vous conscient ?

Je ne laisserai jamais personne gérer ma carrière pour moi, c’est moi qui prends les décisions. Au Mans, on croyait que Fabrice était gentil et ne disait jamais rien. A un moment donné, ils ont vu ma vraie face et ont été étonnés. Mais je n’en ai rien à foutre. Quand ça a chauffé, ils ont vu mon vrai visage. On a voulu décider à ma place. Je quittais le Mans pour le PSG, il n’y avait pas concurrence. Seulement, il fallait s’arranger pour que toutes les parties trouvent un compromis. A un moment donné, cela m’a saoulé donc j’ai pris les choses en mains.

Pensez-vous sincèrement que vous finirez par trouver un arrangement avec le PSG ? Le temps passe si vite…

Cela me paraît logique d’en trouver un car c’est dans la suite logique des choses. Je n’ai pas envie de rééditer ce genre de comportement. Après, il ne faudra pas non plus que l’on me pousse trop loin. Nous sommes des gens intelligents et nous savons ce que nous voulons. Que cela soit ici ou ailleurs, on trouvera un compromis. C’est sûr.

Votre attachement au PSG est-il suffisamment grand pour accepter de faire preuve d’autant de patience ?

J’ai quand même de bons souvenirs ici. Même avec Vahid, cela s’était bien passé. Je venais du Mans et personne ne s’attendait à ce que je réalise ce que j’ai réalisé sur ces six mois. Mon attachement à Paris n’est pas anodin. Nous sommes un groupe et je ne pénaliserai pas mes coéquipiers à cause de ma situation personnelle. Je la gérerai coûte que coûte tout en essayant de rester concerné à cent pour cent sportivement. Pour l’instant, je suis là et mes coéquipiers ont besoin de moi. Pour débuter la saison, il faut une osmose, pas des problèmes personnels qui puissent affecter le collectif.

Vous arrive-t-il parfois sur un coup de tête d’avoir envie de faire vos valises, avec la certitude de trouver mieux ailleurs ?

Vous vous le dites en temps et en heure quand ça vient. J’avais ce genre de pensées l’année dernière avec Laurent Fournier quand c’était vraiment allé trop loin. Je l’avais pris pour moi et j’étais décidé à partir. Cette saison est différente mais je reste quand même assez lucide sur ma situation. On verra ce qui se passera d’ici le 31 août. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Vouloir toujours aller vite ne résout pas tout. Il faut savoir bien prendre son temps et tirer les bonnes conclusions.

Vous semblez encore garder en travers de la gorge ce qui s’était passé l’année dernière

Fournier avait son idée mais ne me l’a pas fait savoir. Je l’ai apprise par une tierce personne. Je n’ai jamais eu de discussion avec mon propre coach, ce qui était navrant sachant que nous sommes des hommes et que nous pouvons nous dire les choses. J’en avais un petit peu marre : j’avais été écarté en fin d’année, joué deux matchs en CFA, c’était le summum ! Il fallait que je me tire. C’est pour cela que j’avais approfondi mes contacts avec Auxerre.

Nous n’en sommes pas là aujourd’hui quand même ?

Cette année, ce n’est pas pareil car le coach s’est opposé à plusieurs reprises à mon départ. Et il est venu me le dire. C’est peut-être ça aussi qui retarde l’échéance. Si l’on m’avait dit que le coach ne voulait pas de moi, j’aurais pris les devants et la situation aurait sûrement été différente. Là, je suis obligé de composer autrement. J’attends qu’une solution soit trouvée. Au sein du club ou ailleurs. J’espère au sein du club. Si on ne trouve pas cette solution au sein du club, on avisera. S’il y a une impasse on fera avec.
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