et aussi BAZIN.....
Le futur président du Paris-SG, Alain Cayzac, choisi par le trio de repreneurs emmenés par le fonds d'investissement Colony Capital, a assuré lors de sa première conférence de presse mardi, qu'il n'était l'homme «que d'un seul club», le PSG.
Ce dirigeant «historique», qui prendra ses fonctions le 30 juin 2006, en a profité pour lancer un appel au calme aux supporters, leur demandant, comme «cadeau de bienvenue», d'arrêter de se «battre entre eux».
«Vous allez devenir président de votre club de toujours, c'est quelque chose que vous espériez ?
Certains m'ont déjà dit "c'est formidable, tu en as rêvé". Cela ne me plaît pas du tout. Je rêve surtout que ce projet soit le bon pour le Paris-SG. Je n'ai pas toutes les qualités mais je suis un joueur collectif. Mon seul objectif c'est que l'action que l'on mènera tous ensemble soit au service du club. Je ne suis l'homme que d'un seul club, c'est le Paris-SG, depuis trente ans.
Vous allez devenir président sans être actionnaire principal, cela va-t-il vous gêner ?
Cela existe les entreprises où le président n'a pas 100% des parts. Je ne vois pas du tout le problème de cette façon. C'est un problème d'entente et de bonne carburation.
Qu'allez-vous apportez à ce club qui vit crise sur crise depuis des années ?
La continuité, la stabilité. Ce qui ne veut pas dire que lorsque les choses ne marcheront pas il ne faudra pas changer, mais je pense que parfois, la véritable audace c'est la continuité, ce n'est pas le changement à tout prix. En tout cas, c'est mon profil, c'est ce que je souhaite faire, sachant bien que si cela ne marchait pas, je saurais prendre mes responsabilités.
Que pensez-vous du travail effectué depuis le début de la saison ?
Le travail qui a été fait cette année est un très très bon travail, dirigé parfaitement par Pierre Blayau et Jean-François Meaudre. Cela n'a pas été facile sportivement au début, mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui les choses s'améliorent bien.
Quel est votre projet ?
On a trop longtemps souffert d'un déficit de continuité et de stabilité pour que j'arrive ici en vous disant : Mes prédécesseurs étaient tous nuls, on va tout changer. Je ne le ferai pas, je ne le crois pas. Mon projet peut se résumer en trois mots: 1 gagner, 2 gagner, 3 gagner. J'ai une assez bonne expérience du football pour savoir que l'on passe très facilement +de hero à zero+, comme disent les Anglais (From hero to zero). La victoire est la clé de toutes les autres réussites. Il faut gagner.
Est-il prévu que le Paris SG quitte un jour le Parc des Princes ?
On a un stade, on a le Parc des Princes. J'adore le Stade de France, j'y ai passé des moments exceptionnels (...). Pour moi le Paris-SG c'est le Parc, le Parc c'est le Paris-SG. Je serais ravi aussi qu'on puisse accueillir les rugbymen du Stade Français. Mais il est hors de question pour moi, tant que je serai responsable de ce projet, que le Paris-SG joue ailleurs qu'au Parc des Princes.
Que pensez-vous de vos actionnaires, ce trio d'investisseurs issus de la finance ?
Vous avez vu que le tour de table est impressionnant. Des gens qui connaissent formidablement le monde des affaires, le monde des spectacles et le monde du sport. Ils ne souhaitent pas beaucoup insister là-dessus et ils sont très gentils de me dire que je suis responsable du projet sportif, mais les quelques conversations que j'ai eues avec eux m'ont prouvé quand même qu'ils savaient qu'on jouait à onze joueurs et qu'il y avait le 4-4-2, le 4-2-4 et le 4-3-3. Ils connaissent le football.
Quel président allez-vous être ?
J'aurai probablement un défaut, c'est que je serai un petit peu trop dirigeant-supporter. Alors il faut que je trouve le bon équilibre entre le dirigeant-supporter et le dirigeant-gestionnaire. Je n'ai pas du tout envie de perdre ma passion, pour le football, et ma passion pour ce club qui est le Paris-SG.
Le club a vécu une saison difficile avec la guerre des supporters...
J'en profite pour leur lancer un appel. Moi je voudrais un cadeau de bienvenue, pas pour moi, pour le club, c'est que les supporters arrêtent de se battre entre eux. Quand je vois qu'il y a dans le même club des groupes de supporters qui pour des raison X ou Y se bagarrent, je dis non ! C'est la demande la plus pressante que je fais, que ceci s'arrête.
Quel sera le budget du Paris-SG la saison prochaine ?
J'ai une idée mais c'est un peu prématuré. Tout cela se fera pendant la période où M. Blayau et M. Meaudre seront encore à leurs postes. On a dit que je venais avec Gérard Houllier, avec Luis Fernandez. Je viens avec Guy Lacombe, sauf si Guy Lacombe ne veut pas travailler avec Alain Cayzac.»
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L'investissement des nouveaux propriétaires du Paris-SG ne sera «probablement pas supérieur à 8 ans». C'est ce qu'a déclaré Sébastien Bazin, le représentant en Europe de Colony Capital, l'un des trois repreneurs du club de la capitale, mardi lors d'une conférence de presse.
«Cet investissement ne sera probablement pas supérieur à 8 ans. On se rend bien compte du travail qu'il y a à faire. Nous allons donner au club les moyens pour réussir», a assuré Sébastien Bazin.
«On est en train de réfléchir à la valeur ajoutée que nous pouvons apporter au club. Colony à un savoir-faire international pour extraire de la valeur sur les biens immobiliers et fonciers. Il y a un retard pris par la France en équipements sportifs par rapport aux autres pays européens. Une réflexion s'est engagée pour donner à ce club des équipements de très haut niveau», a ajouté M. Bazin.
ce que dit CAYZAC est intérressant....
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