Menant 1-0 face au Paris-SG en match décalé de la 36e journée de Ligue 1 grâce à un penalty transformé par Källström à la 71e minute, les Bretons se sont fait reprendre en toute fin de match, Kalou égalisant pour l'équipe de la capitale "1-1". Du coup, comme
La troisième place était à portée de mains... On joue les arrêts de jeu, Rennes mène 1-0 depuis vingt minutes et l'ouverture logique du score par Källström sur penalty, lorsque, sur un bon ballon dans la surface de Pancrate, Perrier-Doumbé, à la lutte avec Yepes, remet involontairement le ballon au point de penalty pour Kalou qui, d'une puissante reprise en demi-volée, ne laisse aucune chance à Isaksson. Paris tient son nul, Rennes rétrograde de deux places au classement, à un point de Lille.
"C'est le deuxième match d'affilée où on prend un but dans le temps additionnel, regrettera le buteur rennais du jour, Källström, en référence à la défaite à Nice dans les arrêts de jeu, on rate trois points sur ces deux matches." Effectivement, comme au stade du Ray où Abardonado avait fait perdre un point à l'équipe bretonne, cette dernière a payé cher son inexpérience face à une équipe du PSG davantage armée dans ce domaine.
Et pourtant dans le jeu, le Stade Rennais a offert une belle prestation à son public du stade de la Route de Lorient avec de l'enthousiasme, des occasions à la pelle, mais malheureusement pour elle un très bon Alonzo dans les buts parisiens. Un Alonzo titularisé au coup d'envoi par Guy Lacombe, tout comme Pichot, Paulo Cesar, Pancrate, Landrin et Bueno! Le technicien parisien avait décidé de surprendre, donnant au banc parisien un visage aussi inédit que prestigieux, puisque Rothen, Kalou, Dhorasoo et Pauleta le garnissaient !
Sur le terrain, le résultat de ce turn over, mais aussi de l'envie rennaise de profiter de la défaite de Lille à Lens samedi pour monter sur le podium, s'est vite fait sentir avec une nette domination bretonne et des occasions en pagaille. Ça commence dès les cinq premières minutes de jeu avec un coup franc de Gourcuff à côté, puis un tir sans angle de Sorlin bloqué par Alonzo. Ça continue avec un missile de Källström effleuré par Rozehnal qui passe à quelques centimètres du poteau gauche "11e", le Suédois étant ensuite contré par Cissé sur une tête consécutive à un corner de Monterrubio "19e".
Les Bretons maîtrisent les débats et s'offrent une nouvelle grosse occasion avec un festival Utaka qui passe en revue toute la défense parisienne avant de buter sur Alonzo "27e". Le portier parisien ne chôme décidément pas, puisque cinq minutes plus tard, il doit s'interposer sur une frappe tendue de Monterrubio suite à un bon centre d'Utaka "33e". Ça repart de plus belle au retour des vestiaires avec un face-à-face Utaka-Alonzo remporté par le gardien "49e" puis une reprise de Mensah au-dessus sur le corner qui suit. Utaka est intenable mais Alonzo est dans un grand soir, le Nigérian le constate à ses dépens lorsque sa tête à bout portant sur un centre de Monterrubio trouve les gants de l'ancien Stéphanois "63e".
Conscient des limites offensives de son équipe, Guy Lacombe sort alors Mendy et Bueno pour Kalou et Pauleta, et comme par enchantement, le PSG se créé ses deux plus grosses occasions avec un gros raté de Pancrate sur un centre parfaitement ajusté de Landrin "65e" puis dans la même minute une frappe de Pauleta de peu au-dessus. Et c'est au moment où Paris sort la tête de l'eau qu'il finit par rompre: Armand bouscule Gourcuff dans la surface offrant à Källström l'occasion d'ouvrir le score, le Suédois ne laisse pas passer l'occasion sur la droite d'Alonzo qui touche le ballon "71e".
Le plus dur est fait pour les hommes de Bölöni qui s'offrent cependant une fin de match tendue, d'autant que sans doute crispés par l'enjeu, ils reculent à vue d'œil, offrant des occasions à Pauleta "77e" puis Armand "78e". Ils croient tenir le bon bout jusqu'à cette reprise de Kalou qui anéantit leurs rêves de podium. "Ce n'est pas du tout fini", conclura Källström, pour exhorter ses partenaires à y croire jusqu'au bout. Il faudra pour cela faire le plein de points à Saint-Etienne et face à Lille, et espérer des faux pas marseillais et... lillois.
