C'est devant 30 000 Spectateurs environ que le Le PSG signe
son premier succès de la saison hier soir, au Parc des Princes
Une fois encore c'est Grâce à un but de l’Aigle des Açores, Pauleta, le PSG a remporté, samedi soir au Parc des Princes, sa première victoire de la saison face à des Lillois méconnaissables (1-0). Un succès qui ne souffre d’aucune contestation tant les Parisiens ont dominé les débats.
Compte Rendu du match
Après deux promus et des résultats décevants à la clé, le PSG passait la vitesse supérieure ce samedi soir avec la réception d'une équipe lilloise en pleine bourre, comme en atteste la déculotté infligée à Lens (4-0) le week-end dernier. La pression étant logiquement sur les épaules parisiennes, le LOSC entendait bien profiter d'un mental et d'une confiance friable et loin d'être à son summum du côté des joueurs de la capitale pour engranger un 3e succès de rang.
Pour espérer venir à bout de l’impressionnant collectif lillois, Paris devait absolument hausser son niveau de jeu. Après un premier quart d’heure difficile où le manque de rigueur et les hésitations au niveau défensif étaient sans conséquence, malgré une frappe un peu molle de Keita (4e) et un centre fort devant le but du feu follet ivoirien (16e), Paris reprenait ses esprits. A tel point que la première période était à sens unique. Et sur leur première véritable occasion, les Parisiens ouvraient même le score… mais monsieur Duhamel ne l’entendait pas de cette oreille et annulait ce but pour un hors-jeu imaginaire de Pauleta (20e). Cela ne perturbait pas outre mesure les locaux qui repartaient à l’attaque et qui asphyxiaient complètement des Lillois méconnaissables
Malheureusement pour Guy Lacombe, la réussite n’était pas au rendez-vous. Le centre-tir de Rozehnal était bien capté par Sylva (24e), Pauleta manquait sa déviation sur une offrande de Rothen (26e) avant que Rozehnal, encore lui, ne voit sa frappe croisée parfaitement repoussée sur sa ligne par le portier du LOSC. Le PSG offrait un tout autre visage que lors de ses deux premières sorties, en jouant à une touche de balle, avec un Pauleta omniprésent tout près de faire chavirer de bonheur le public du Parc sur une tentative de lob, déviée in-extremis par Plestan (36e). La dernière banderille était signée Dramé, après un mauvais renvoi de l’arrière garde nordiste mais sa lourde frappe ne faisait que flirter avec le poteau de Sylva (45+2).
La question était de savoir si le PSG allait pouvoir continuer sur ce rythme au retour des vestiaires. Et après une succession de corner dans les dix premières minutes sans véritable conséquence pour les hommes de Claude Puel, la question semblait bel et bien positive. Le pressing très haut des Franciliens gênait toujours autant les Nordistes qui sans un tacle désespéré de Yepes sur Keita aurait pu, tout de même, réaliser le hold-up parfait (56e). Fort logiquement, les Parisiens allaient enfin être récompensés de leurs nombreux efforts. Sylva ne relâchait pas assez rapidement le ballon et dans son élan sortait de sa surface avec le cuir dans les gants. Pauleta ne se faisait pas prier pour exécuter la sentence, bien aidé par un Sylva pas exempt de tout reproche mais masqué (1-0, 60e). Une deuxième période aux allures de cauchemar pour les Dogues qui perdaient dans la foulée Rafael sur carton rouge pour un balançage digne des plus grands catcheurs sur Pauleta (64e).
L’Aigle des Açores, tout près de réaliser le doublé quelques instants plus tard mais son plat du pied à cinq mètres de la cage, consécutif à un corner de Rothen, heurtait la barre transversale (66e). Après une dernière frappe enroulée hors cadre (75e), l’attaquant lusitanien pouvait céder sa place sous les ovations à Kalou avec le sentiment du devoir accompli. Malgré une bonne tête décroisée de Makoun qui devançait la sortie de Landreau (83e), le PSG s’impose 1-0 face à Lille et lance enfin son championnat. La confirmation est attendue lors du déplacement à Sochaux dans une semaine. En revanche, pour Lille, c’est un coup d’arrêt. Claude Puel devra remobiliser ses troupes car la semaine s’annonce chargée avec un déplacement à Skopje en Ligue des Champions et la réception de Bordeaux dimanche prochain.
Le jeu et les joueurs
Guy Lacombe avait décidé pour la réception de Lille de faire confiance au 4-3-3 aperçu à Valenciennes. Bien lui en a pris car hormis un début de match hésitant, ses hommes ont parfaitement répondu présents notamment dans les duels. Armand et Yepes se sont montrés irréprochables derrière et ont totalement étouffé le pauvre Odemwingie. Dhorasoo, pour son grand retour à la compétition, a rendu une bonne copie. Très présent au milieu et désireux d’alerter rapidement Frau et Pauleta, l’ex-international français a fait un bien fou à Paris. Enfin, Pauleta s’est une nouvelle fois montré sans pitié face au LOSC. Déjà buteur décisif à deux reprises l’année dernière face aux Lillois, l’ancien Bordelais a permis grâce à un petit coup de patte malicieux d’offrir trois points importants à son club. Son envie d’en découdre, sa rage de vaincre font en tout cas plaisir à voir. Pourvu que ça dure doivent se dire les supporters de la Porte de St-Cloud !
Côté lillois, difficile d’extraire une individualité d’une équipe qui a souffert ce samedi soir et a été totalement asphyxiée. Keita n’aura fait étalage de sa classe que dix minutes, le temps pour Dramé de comprendre qu’en intervenant dès le départ de sa prise de balle, le risque était quasi nul. Quant à Bastos, il a été totalement transparent. Dans ces conditions, Odemwingie était complètement livré à lui-même sur le front de l’attaque. Le problème est surtout venu de la paire de récupérateurs Dumont-Makoun qui a beaucoup couru mais a perdu un nombre incalculable de ballons, offrant de nombreuses opportunités aux Parisiens. Quant à Sylva, il n’aura fait que retarder l’échéance et n’est pas irréprochable sur le but de Pauleta. Loin de là !
En raison de ses débuts ratés il pointe encore à 3 longueurs du leader mais retrouve une certaine normailité à l'heure d'aller défier SOCHAUX mini surprise du début de championnat.
