Compte Rendu du match :
Sur une pelouse gorgée d’eau, à la limite du praticable, c’est Sochaux qui faisait d’entrée la meilleure impression. Plus entreprenants, plus volontaires malgré les conditions climatiques, les Sochaliens bousculaient des Parisiens pris de vitesse et timorés. Logiquement, la première grosse occasion était à l’actif des locaux. Armand, surpris par un rebond capricieux, laissait s’échapper Quercia, qui voyait sa frappe heurter le poteau de Landreau (13e). Paris avait eu chaud et la réaction ne se faisait pas attendre. Sur un long ballon, l’arrière-garde sochalienne oubliait totalement Pauleta mais la frappe croisée de l’Aigle des Açores n’accrochait pas le cadre (17e). La seule occasion du PSG en première période ! Une parodie de football nettement à l’avantage des hommes d’Alain Perrin qui, après une superbe ouverture de Ziani qui ne trouvait pas preneur au deuxième poteau (20e), ouvrait la marque sur un coup franc de l'ancien Lorientais légèrement détourné par le mur (1-0, 30e). Une ouverture du score méritée pour le FCSM, qui ne relâchait pas ses efforts. N’Daw loupait même la balle de break sur une frappe à l’entrée de la surface (33e). Ce n’était que partie remise puisque quatre minutes plus tard, Séné, d’une magnifique tête plongeante, inscrivait son deuxième but en L1. Son deuxième but aussi face au PSG (2-0, 37e). Paris sombrait et Guy Lacombe décidait de sortir Hellebuyck, inexistant, remplacé par Pancrate (40e). Un coup d’épée dans l’eau puisque le PSG souffrait toujours autant le martyr et sans un penalty de Leroy stoppé par Landreau (45e), l’addition aurait pu être beaucoup plus salée à la pause. ...
On attendait forcément une réaction des Parisiens après une telle copie rendue lors des 45 premières minutes. Si la remontée de balle était plus fluide, plus propre, les occasions parisiennes n’étaient pas légion et surtout, Sochaux remportait quasiment tous les duels. Tant et si bien que ce sont les partenaires de Bréchet qui se montraient les plus dangereux. Une lourde frappe de Leroy, déviée par Cissé (52e), ou encore un contre éclair orchestré par ce même Leroy avec à la finition Ziani tout près de lober Landreau (58e), faisaient passer quelques frissons sur le banc francilien. Guy Lacombe décidait de jouer le va-tout en faisant entrer Kalou à la place de Dhorasoo, transparent (59e). Un choix payant qui allait totalement changer la physionomie du match car l’Ivoirien créait enfin des décalages et faisait de véritables misères aux défenseurs sochaliens. Et sans surprise, le PSG revenait dans la partie par l’intermédiaire de son arme fatale, Pauleta, sur une action un peu confuse (2-1, 70e). L’attaquant lusitanien réalisait même le doublé quelques minutes plus tard sur un centre parfait de… Kalou (2-2, 76e). Un retour qui forçait l’admiration mais qui s’avérait bien inutile lorsque monsieur Chapron décidait d’accorder un deuxième penalty aux locaux pour une faute peu évidente de Yepes. Ziani ne laissait pas passer l’occasion et en force, plein centre, crucifiait les Parisiens (3-2, 82e). Une fin de match complètement folle où Richert (88e) et Landreau (90+1) réalisaient, dans les derniers instants, deux arrêts réflexes étonnants.
