Les valeurs sures. :
le Brésil et lAllemagne sont toujours là ces deux équipent ont dégagé la plus forte impression.
Les champions du monde brésiliens nont pas forcé leur talent pour écarter le Ghana (3-0) sur le score le plus large de ces 8es.
Leurs dauphins allemands nont pas été en reste. Ils ont surclassé la Suède (2-0) au terme dun match rondementmaîtrisé. On peut donc déjà sérieusement envisager un remake de la finale de 2002, car non seulement Brésiliens et Allemands semblent au-dessus du lot, mais aussi et surtout car ils ne figurent pas dans le même tableau.
Les satisfactions. :
Même sil y a laissé des plumes (sept cartons jaunes et deux rouges), le Portugal a évité le piège tendu par les PaysBas
les Portugais ont trouvé leurs marques.
Comme la France. Sa victoire sur lEspagne a achevé de convaincre les plus sceptiques et permis de chasser tous les doutes qui laccompagnaient jusque-là. LArgentine, enfin, a rempli son contrat, malgré une victoire à larraché contre le Mexique (2-1 a.p.). Mais son crédit demeure intact.
Les enigmes. :
LItalie et lAngleterre ontpeiné pour confirmer leur standing. Indigents face à lEquateur (1-0), les Anglais nont dû leur salut quà un coup de génie de Beckham.
les italiens qui ont eu besoin dun penalty litigieux dans le temps additionnel pour ruiner les espoirs de lAustralie (1-0) ? Depuis le début, les Azzurri sont branchés sur le courant alternatif. Difficile de cerner leur véritable potentiel.
Mais patience, car lors du Mondial 1982, leurs glorieux aînés avaient caché leur jeu. Jusquà la victoire finale sur lAllemagne.
La surprise. :
Elle vient de lUkraine. Pour une première, les joueurs de Blokhine ne pensaient pas se retrouver à pareille fête. Leur jeu nest pas flamboyant (victoire aux tirs au but contre la Suisse à lissue du match le plus terne de ce Mondial)
mais ils affichent du caractère. Primordial pour aller au bout.
LE PARISIEN