La France sort le grand jeu.....Le Brésil déroule ...

29-06-2006 à 09:40:40



Un jour il faudra qu'ils nous expliquent. Eux, les Bleus et leur entraîneur. Ils devront expliquer comment une équipe moribonde au premier tour, incapable de battre la Suisse et la Corée du Sud, a pu sortir l'Espagne (3-1) la formation, certainement, la plus séduisante lors des matches de poule. Comment une équipe, déclarée presque morte et sans repères, a su trouver la force de donner une leçon de tactique et d'expérience à une sélection invaincue depuis 23 matches ? On n'aura peut-être jamais la réponse à ces questions ou sinon ce sera pour entendre les ritournelles «tout est possible en football », «les grandes équipes ne meurent jamais», etc. En attendant les Espagnols devront se repentir d'avoir blasphémé. «Nous allons envoyer Zidane à la retraite», avait osé titrer le quotidien sportif Marca. Le capitaine des Bleus a répondu de la plus belle des manières en scellant le sort du match à la 92e minute et en envoyant les Espagnols en vacances. Il a surtout conclu le beau travail effectué par tous ses coéquipiers dans cette rencontre où l'étiquette de favori était collée à l'adversaire.







Les Brésiliens se sont qualifiés pour les quarts de finale après leur nette victoire 3-0 sur le Ghana, dernier représentant africain. Les champions du monde n'ont jamais été inquiétés dans cette rencontre, tant les Ghanéens ont semblé incapables de remettre en cause la supériorité établie avant le coup d'envoi. Surtout les Black Stars ont été très (trop ?) respectueux de leurs modèles, les regardant jouer à leur rythme. S'excusant à chaque faute commise, souriant presque à chaque coup reçu. Visiblement, Appiah et les siens n'avaient pas envie de casser le mythe. Leur mythe. Résultat, le Brésil a peut être joué son match le plus tranquille depuis le début de la Coupe du monde.



D'un côté, les hommes de Parreira semblent très sereins lors de tous leurs matches. Jouant à leur rythme, accélérant quand ils veulent et restent conscients qu'avec Ronaldo, Ronaldhino et Kaka, ils peuvent faire basculer la rencontre. De l'autre, les Auriverdes n'ont pas jamais donné l'image d'une grosse machine invincible, et pouvant tout écraser. Par moments, elle a même souffert lorsqu'elle n'a pas eu le ballon (ce qui est rare tout de même) et sa défense, même avec qu'un seul but encaissé, n'a pas encore été soumise à un vrai test. Alors quel visage aura la Séléçao en quarts de finale face à la France ?


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